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Renforcer la souveraineté numérique et réduire la dépendance vis-à-vis des géants américains

L’Europe, mais aussi les entreprises qui y sont installées, se doit d’être plus souveraine du point de vue numérique. Toute tentative en la matière est cependant bridée par une dépendance croissante à l’égard d’entreprises technologiques, entre autres. Cependant, les entreprises ne sont pas démunies : elles ont la possibilité d’agir en adoptant une stratégie intelligente de gestion des licences.

« L’Europe doit renforcer sa souveraineté numérique », entend-on du côté de la Commission européenne. L’une des approches pour ce faire est d’éviter toute dépendance excessive à l’égard de sociétés informatiques étrangères. Dans la pratique, c’est plutôt difficile, puisque les géants américains mènent la danse dans les services cloud. Bon nombre d’entreprises ou d’agences gouvernementales se procurent leurs logiciels standard essentiellement auprès de Microsoft.

Que signifie le concept de « souveraineté numérique » et en quoi est-elle menacée ?

La souveraineté numérique est un objectif social en Europe. Cette notion renvoie aux « capacités et possibilités des individus et des institutions d’assumer leur rôle dans le monde numérique de manière autonome, indépendante et sûre », selon le Responsable du gouvernement fédéral allemand aux technologies de l’information (CIO).

Inversement, ce principe implique que suite à la révolution numérique, les écosystèmes, infrastructures, technologies et modèles commerciaux numériques restent aussi indépendants que possible et puissent être utilisés comme tels. C’est vrai pour les données et pour les infrastructures, mais aussi pour le matériel informatique et les logiciels.

La dépendance numérique et ses conséquences

Dans bien des cas, l’Europe est dépendante de technologies provenant notamment des États-Unis, dont elles ont fortement besoin.

C’est même un phénomène que l’on peut mesurer par l’indice de dépendance numérique (Digital Dependence Index ou DDI) créé par le Center for Advanced Security, Strategic and Integration Studies (CASSIS) de l’Université de Bonn. L’indice de la France, par exemple, est de 0,84. Ce que cela signifie ? Eh bien qu’actuellement, 84 % des besoins en technologies et services numériques sont couverts par des entreprises étrangères. Par comparaison, l’indice des États-Unis n’est que de 0,47.

Fait encore plus alarmant, cette dépendance n’a fait que s’accroître ces dernières années selon le CASSIS, et ce, dans divers pays d’Europe. Ce manque d’autonomie concerne tout particulièrement les services cloud, pour lesquels le DDI est de 0,98 en Allemagne comme dans d’autres pays de l’UE.

C’est lorsque les services d’un fournisseur tombent en panne, comme début janvier 2023 dans le cas de Microsoft, que l’on voit où cela peut nous mener. Les services Microsoft 365 Office, la gestion des e-mails avec Outlook et l’outil de communication Teams sont en effet restés indisponibles pendant des heures. La source du problème ? Une erreur de configuration lors d’un changement de configuration du réseau.

En cas de dysfonctionnement massif d’un des grands exploitants de cloud public, des millions d’entreprises seraient touchées. Ensemble, les trois géants américains Amazon Web Services (AWS), Microsoft Azure et Google Cloud représentent une part de marché mondiale de 65 % selon Statista.

L’externalisation des services informatiques vers le cloud entraîne aussi une perte de maîtrise des coûts. C’est là aussi ce qu’a montré l’augmentation de l’abonnement à Microsoft 365, dont le prix a été revu à la hausse deux fois en un an.

Renforcer la souveraineté numérique, mais comment ?

La souveraineté numérique nécessite que certaines conditions soient remplies :

  • L’infrastructure informatique doit être sûre : l’État doit poser les bases nécessaires à tout système informatique moderne, par exemple en étendant le réseau mobile et la fibre optique. Ces réseaux doivent pouvoir être utilisés en toute sécurité comme écosystèmes numériques. Les collectivités, entreprises et citoyens doivent pouvoir communiquer et échanger des données de manière sécurisée, sans que les informations soient manipulées ou dérobées.
  • Les technologies et compétences clés doivent être renforcées : la protection des données et le cadre juridique évoluent au fur et à mesure que les systèmes, les logiciels et le matériel informatiques sont perfectionnés.
  • Éviter les dépendances : qui dit souveraineté dit indépendance et autonomie – il faut une palette d’alternatives, que ce soit pour les logiciels ou les services cloud.
  • Renforcer la maîtrise et le contrôle de ses données : l’autonomie est menacée dès lors que les données d’entreprises, d’États, d’administrations et de citoyens sont menacées, par exemple par des fuites de données et des cyberattaques.

Façonner la numérisation : les pièges à éviter

Si l’Europe veut renforcer la souveraineté numérique, il va falloir tout d’abord jeter les bases nécessaires pour ce faire et veiller à ce que la numérisation soit façonnée en toute autonomie au sein des collectivités ou des entreprises.

Un projet tel que Gaia-X semble prometteur à cet égard. Axé autour du développement d’un cloud et d’une infrastructure de données fiable et sécurisée en Europe, il vise à intégrer des technologies sûres et ouvertes, ainsi que des normes communes et un espace de données unique. Le projet Gaia-X est porté par différentes institutions françaises et allemandes ainsi que par des partenaires européens.

Mais il y a un mais : Microsoft, Amazon et Google les trois géants américains du cloud, donc) sont eux aussi de la partie. La société américaine Palantir, qui est spécialisée dans l’analyse de big data et travaillerait pour les renseignements américains, est elle parmi les acteurs du projet. Leur implication entrave la souveraineté numérique, qui s’en voit même menacée.

Comment renforcer sa souveraineté numérique en tant qu’entreprise

Même si les bases de la souveraineté numérique sont posées à Bruxelles et dans d’autres capitales européennes, les entreprises peuvent elles aussi agir pour se réapproprier peu à peu leur souveraineté numérique.

Au sein de l’UE, c’est pourtant simple : il suffit aux entreprises d’utiliser au moins partiellement des logiciels d’occasion au lieu de faire appel à des abonnements à Microsoft 365 ou Office 365. Cette approche permet de lutter contre les structures monopolistiques des éditeurs, mais aussi de renforcer les capacités des entreprises à opérer en toute autarcie tout en faisant des économies, puisqu’il n’y a pas d’abonnement à payer. Si c’est possible, c’est parce que l’UE autorise expressément l’achat et la revente de logiciels d’occasion.

Grâce aux programmes de licences perpétuelles, les entreprises peuvent se procurer des licences illimitées pour Office 2021 sans abonnement. Les logiciels peuvent alors être utilisés en version installée sur site ou sur un cloud privé dans le centre de données de l’entreprise en question. Ces licences perpétuelles sont vendues par des partenaires autorisés. Elles n’ont pas besoin de provenir de Microsoft : elles peuvent être d’occasion et être reprises d’autres entreprises. Il s’agit de licences de versions plus anciennes, mais pleinement fonctionnelles comme Office 2019.

unabhängig bleiben

Choisir cette solution n’oblige pas les entreprises de renoncer au cloud. Pour beaucoup, la meilleure solution est une approche hybride qui mêle services cloud dynamiques et licences de logiciel perpétuelles sans abonnement. Les logiciels d’occasion sont justement une possibilité pour les entreprises d’être moins dépendantes.

Ensemble, nous sommes plus forts, et c’est vrai aussi pour la souveraineté numérique. Chez LizenzDirekt, nous proposons des solutions sur mesure pour entreprises et collectivités, le tout, en toute indépendance par rapport aux éditeurs. Pour ce faire, nous faisons appel à toutes sortes de modèles de licences et tirons parti de toutes les possibilités légales offertes dans l’UE.

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