Le cloud, un nuage de mensonges : en finir avec la dépendance
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Entre extension illimitée, le summum de l’efficacité et de la sécurité et la possibilité de toujours bénéficier des dernières avancées, le cloud représentait la promesse d’un bel avenir numérique. Mais derrière le discours marketing, de nombreuses entreprises découvrent une tout autre réalité : dépendance, explosion des coûts et perte de contrôle sur les systèmes et données.
Les géants de l’informatique que sont Microsoft, SAP, AWS ou Google poussent leurs clients toujours plus loin dans leur écosystème de cloud. Ceux qui refusent de s’y soumettre perdent certaines fonctions ou le service de support, voire sont mis sous pression à coup d’accords de licence défavorables. SAP manque particulièrement de subtilité en la matière : pendant des années, l’entreprise a délibérément attiré ses clients possédant des versions installées sur site vers le cloud en leur promettant des services innovants. Mais la promesse d’avancées se transforme trop souvent en errements coûteux.
L’illusion du cloud : plus de pression financière que d’avantages !
Pour ceux qui prennent le chemin du cloud, c’est souvent la désillusion : les prétendus avantages perdent vite de leur superbe. Passées à la loupe, les fameuses économies annoncées s’avèrent être de très mauvais calculs. Les prix d’appel sont certes alléchants, mais une fois le système et les processus migrés, les tarifs changent, des frais supplémentaires apparaissent et la facturation perd en transparence. Et quand même les fonctionnalités de base deviennent payantes, la planification budgétaire relève du véritable défi. Le modèle de paiement à l’usage se transforme alors en fardeau parfaitement imprévisible.
La sécurité et de la souveraineté en danger
Autre point à ne pas négliger : la menace grandissante pour la sécurité. Les fournisseurs font miroiter certifications et garanties de conformité, mais les problèmes apparaissent dès lors que les flux de données traversent les frontières. La règlementation européenne sur la protection des données telles que le RGPD se heurte en la matière à une interprétation américaine du droit qui n’exclut pas de manière certaine l’accès à des données sensibles. Les conséquences sont multiples : flou juridique, perte de contrôle et insécurité opérationnelle.
Les incidents majeurs de ces dernières années, comme celles qui ont touché la division du cloud de Microsoft, montrent l’impressionnante fragilité des services, y compris ceux que l’on croit les plus sûrs. Les cyberattaques, la communication défaillante autour des failles de sécurités et l’impuissance des clients dans les situations de crise révèlent un problème central : quand on ne gère pas soi-même son infrastructure, on ne peut rien faire lorsque les choses se corsent.
Prisonniers de l’écosystème : la nouvelle dépendance face aux fournisseurs
La flexibilité et les possibilités d’extension mises en avant présentent elles aussi des lacunes. Si les ressources du cloud peuvent être adaptées de manière dynamique, il faut presque toujours passer par un changement de tarif ou de forfait. Pour obtenir une fraction des fonctionnalités en plus, le client se retrouve face à un supplément disproportionné. Et même lorsque ses besoins sont réduits, un volume minimum lui est imposé. La liberté promise est en fait très entravée par les modèles tarifaires, l’utilisation par d’autres clients ou les modifications arbitraires des conditions de licence.
Et les soucis ne s’arrêtent pas là : les clients se retrouvent véritablement bloqués. De nombreuses plateformes misent en effet sur des formats propriétaires, des interfaces fermées et des services qui ne fonctionnent réellement qu’au sein de leur écosystème. Changer de fournisseur devient alors non seulement très complexe d’un point de vue technique, mais aussi financièrement peu recommandable. La transition nécessite de nouveaux logiciels, formations, infrastructure et, bien souvent, une refonte complète du système. L’Union européenne (UE) s’efforce de rectifier le tir avec des initiatives telles que le Règlement sur les données. Mais les géants américains sont-ils prêts à se plier aux exigences européennes ? Rien n’est moins sûr.
La solution : les stratégies hybrides et une prise de responsabilité numérique
Comment cela se traduit-il en pratique ? Pour beaucoup, se passer entièrement du cloud n’est pas une option, mais une réflexion s’impose. Pour éviter la soumission à une solution uniforme, il faut recourir à une stratégie informatique diversifiée. Les modèles hybrides alliant les systèmes cloud et installés sur site offrent autant de contrôle que de flexibilité. Ils représentent un plan B, augmentent la résilience et évitent la dépendance opérationnelle auprès d’un seul fournisseur.
Une autre solution consiste à recourir aux logiciels d’occasion. Les modèles de type « bring your own license » (BYOL) permettent de continuer à utiliser des licences existantes dans un autre environnement. L’usage ciblé de logiciels d’occasion contrôlés est un levier essentiel pour réduire les coûts sans pour autant limiter les fonctionnalités ni compromettre la sécurité. Alliés à une infrastructure hybride, ils ouvrent la voie à des économies durables.
La dépendance des États : un danger pour la démocratie et l’administration
Les entreprises ayant des exigences accrues en matière de protection des données, de stabilité budgétaire et d’autonomie stratégique ont tout à y gagner. Traiter des données critiques soi-même ou du moins pouvoir décider où et comment celles-ci sont stockées permet de réduire les risques, tant sur le plan juridique qu’opérationnel. Les autorités publiques et les collectivités ont elles aussi des responsabilités à assumer. En effet, les principes fondamentaux tels que la souveraineté et le contrôle démocratique leur imposent de ne pas se rendre dépendantes de fournisseurs de services cloud donnés. Si une entreprise américaine décidait de modifier ses tarifs ou ses services, cela pourrait mettre à mal la capacité même des institutions européennes à opérer.
Certes, le cloud peut s’avérer pertinent dans certains cas, mais il ne doit pas se transformer en voie à sens unique. Pour bénéficier d’une infrastructure maîtrisée, sûre et efficace, il faut savoir quitter la zone de confort promise par le cloud pour gagner en indépendance – le risque étant qu’une soi-disant technologie d’avenir se mue en menace pour l’innovation, la sécurité et l’autodétermination.
Il en va de bien plus que de questions technologiques, mais plus largement de responsabilité entrepreneuriale. Céder le contrôle de sa structure informatique et de ses données, c’est faire preuve d’une négligence grave. Sortir de la dépendance du cloud n’est pas seulement possible, c’est même indispensable.
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